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 DRAY&JULIET • it's a fact, I'm everywhere you don't want me to be.

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DRAY&JULIET • it's a fact, I'm everywhere you don't want me to be. Vide
MessageSujet: DRAY&JULIET • it's a fact, I'm everywhere you don't want me to be.   DRAY&JULIET • it's a fact, I'm everywhere you don't want me to be. EmptyDim 26 Sep - 6:20

DRAY&JULIET • it's a fact, I'm everywhere you don't want me to be. 161escm

« Dray… DRAY ?! Lève-toi mec, tu vas être en retard ! » Évidemment que j’vais être en retard, j’le suis presque tout le temps, sauf que là, le prof m’a prévenu que si j’arrivais en retard il me foutrait hors du cours, ce qui me ferait manquer de la matière pour l’examen qui s’en vient. Ce connard nous colle un contrôle chaque fois que l’envie lui en prend rien que pour voir ceux qui suivent et ceux qui font comme moi, qui se la coulent douce. J’emmerde Callister d’être aussi chiant, on a pas que ça à faire, étudier. En tout cas, pas moi. Y’a de tout dans une classe, des nerds – ceux qu’on définit comme ceux qui écoutent le prof, les intellos – les petits connards qui se croient supérieur à nous parce qu’ils connaissent d’emblée la réponse, les je m’en foutistes, ou devrais-je dire, LE je m’en foutiste, soit : moi. J’arrive, je m’assois, j’pose ma tête sur le bureau et me laisse aller, quand le prof m’interpelle, je réponds – étonnement j’ai toujours la bonne réponse – et il se fâche intérieurement parce que je lève pas le petit doigt pour réussir alors que les autres lui vouent presqu’un culte parce qu’il ‘sait de quoi il parle’. J’ai toujours une envie particulière de lui lever mon doigt bien haut quand il m’emmerde et me dérange durant ma sieste quotidienne dans son cours. « Hm… » Amaury enlève la couverture de sur moi, ce qui me fait chavirer et presque tomber. Mes sens deviennent drôlement alertes et j’me redresse rapidement. C’est foutrement chiant de se lever, surtout pour un cours où le prof en vaut pas la peine. « T’es en retard, fainéant. » Je sais, je le sais trop bien même. J’regarde autour de moi et aperçois le bordel que j’ai foutu hier sans prendre le temps de ranger. J’suis pas le mec le plus propre sur Terre quand il s’agit du rangement mais je sais quand même faire le ménage. Si Leigh voyait ça, elle me gueulerait dessus et me dirait que ‘c’est pas comme ça que ma mère m’a élevé’, elle peut bien parler elle a pas autant de frères et sœurs à sa charge en plus d’être coincé de tous les côtés quand ils décident de pas aider. Ça me fait penser au fait que Jaelyn revient bientôt et qu’elle va certainement vouloir s’inscrire à l’université. Putain, faut que j’dise à Connor et à maman de pas me la foutre dans les pattes trop souvent, elle va me rendre dingue. Quoi qu’il en soit, j’m’étire et j’regarde l’heure. Dans exactement 19 minutes mon cours commence et il est à l’autre bout de l’université. J’vais devoir mettre mes skills de coureur en pratique. J’enlève mon boxer, enroule une serviette autour de ma taille et me grouille d’aller prendre une douche. Une fois sorti, j’laisse mes cheveux humides me tomber sur les épaules et j’enfile le premier jean qui me tombe sous la main. Pas le temps de chercher, m’reste 6 minutes. J’prends le premier chandail que j’trouve, il sent bon ça veut dire qu’il est propre, j’prends mon sac et ferme ma porte brusquement et me mets à courir. Putain, ça doit être la millième fois que j’cours pour ce fucking cours, j’vais finir par porter plainte parce que l’université est foutrement trop grande et qu’on s’y perd quand on y connaît rien. Si j’étais un débutant c’aurait été pire. « Vous êtes encore en retard, monsieur Harper. » J’regarde l’heure et j’repose mon regard sur le prof. « Techniquement, j’suis pile à l’heure. » Tiens, j’ai même trouvé le moyen d’faire rimer ma phrase avec la sienne. J’m’assois et j’remarque que y’a une nouvelle dans la classe. Elle m’semble canon et détachée de toute réalité, va falloir qu’on fasse connaissance elle et moi.

« Monsieur Harper ? » J’me retourne et regarde Brewster. Ce chien m’aime pas non plus, en fait, presqu’aucun d’mes profs m’aime sauf les filles… Genre, les profs féminins que j’ai m’adulent parce qu’à leurs yeux j’ai l’air de quelque chose et qu’en plus – faut se l’avouer, j’suis canon. J’manque pas non plus de relever le fait que ça leur fasse plaisir que j’réponde parce qu’elles croient que j’écoute et que le cours est intéressant, c’qui est pas le cas. Sérieusement, quand j’y pense, je sais pas pourquoi j’vais en cours, je sais pas pourquoi j’me bats avec des profs qui veulent rien savoir de moi… Ensuite, j’me dis que c’est parce que j’veux un diplôme qui va me permettre de prouver que j’peux être mon propre prof et que j’peux me taper des trucs avec lesquels j’veux pas avoir affaire. « Il faut que la poutre soit placée de manière à ne pas interférer avec le couloir que les travailleurs veulent construire sinon y’aura un gros poteau en plein milieu et ce sera extrêmement laid et dur à cacher. » J’ai les mots plutôt crus, de son point de vue. J’donne de bonnes réponses mais il veut toujours que j’utilise ces mots à la con. J’les connais pas et j’ai aucune envie d’les apprendre. J’me retourne encore vers la nouvelle et elle me sourit, alors j’lui fais un clin d’œil et lui envoie un sourire en coin en attendant d’me refaire repérer. Décidément, le prof a d’yeux que pour moi parce que chaque fois que quelqu’un fait quelque chose il dit rien mais quand c’est moi, il passe directement aux menaces. C’est quoi c’te domination de merde ! Bref, le cours se termine et j’cours encore pour retourner à ma chambre et prendre mon équipement parce que y’a entraînement d’hockey dans la demi-heure qui suit. J’suis dans les vestiaires et j’ouvre mon sac, étale mes trucs et prends mes patins pour les enfiler. « Rah ! Bordel de merde ! » J’me coupe, ça brûle, puis ça saigne. « À l’infirmerie Harper, on joue pas avec des fillettes coupées. » Le coach adore nous rappeler à quel point parfois on peut agir comme des filles rien que pour l’énerver parce qu’il peut arriver à nous faire chier, mais pas tant. J’marche lentement jusqu’à l’infirmerie où j’vois une petite file. J’entre en dedans et finalement la petite file c’est pour quelque chose d’autre. J’m’assois sur une chaise en attendant que l’infirmière arrive et j’pose ma tête sur ma main libre, celle qui saigne pas. Pendant deux secondes j’ai l’impression de rêver, puis j’rouvre les yeux et j’arrête de rêver… C’dommage, dans mon rêve y’avait… J’pense pas que le penser va améliorer les choses.
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DRAY&JULIET • it's a fact, I'm everywhere you don't want me to be. Vide
MessageSujet: Re: DRAY&JULIET • it's a fact, I'm everywhere you don't want me to be.   DRAY&JULIET • it's a fact, I'm everywhere you don't want me to be. EmptyDim 26 Sep - 19:58


    Les rêves. Juliet Hawkins en avait plein la tête. Ces douces chimères qui ont la fâcheuse manie de vous emmener là où vous voulez aller, de vous montrer un monde rose, avec des petits poneys et des bisounours tous doux, qui vous font pleins de bisous et de câlins. Ha, ces sacrés rêves ! On aimerait tous qu’ils soient réels. Qu’ils ne disparaissent pas à la seconde même ou le Biiiiiiiiip strident de notre radio réveil transperce la chambre encore baignée dans le noir ! Merde ! Pourquoi ? Oh pourquoi est-ce qu’il avait fallu que ce satané réveil se déclenche à ce moment là ? Hein ? Pourquoi ? Au moment même où Juliet allait enfin pouvoir atteindre cet objet qu’elle avait désiré toute la nuit, elle avait gravi des montagnes pour lui, combattus des monstres acharnés, et au moment où enfin, dans un palais d’argent, elle allait poser ses doigts fins dessus, il avait fallu que ses yeux s’ouvrent et que tout cet univers fantastique s’envole par la même occasion… Quelle plaie. D’un geste brusque, la jeune Hawkins abattu sa main sur l’objet de sa hantise, et le bruit perçant se coupa aussitôt, replongeant ainsi la chambre dans un doux silence. Dans le lit voisin, sa colocataire, Weenie étouffa un petit grognement, se retourna, s’enroula on ne peut mieux dans sa couette moelleuse et se rendormi aussitôt. La veinarde. Elle ne commençait que dans deux heures et avait le droit à un peu plus de sommeil. Lentement, Juliet s’étira. C’était dur. Trop dur de se réveiller si tôt. Tout ça ne devrait pas être légal. Et pourtant, il le fallait. La jeune femme mit quelques secondes à poser le premier pied à terre –le gauche d’ailleurs, Oups !- Etouffant un bâillement, elle se leva enfin et prit la direction de la salle de bain.
    L’eau chaude coula rapidement sur son corps et ses cheveux, lui permettant petit à petit de se réveiller. Elle repensa à son rêve. Étrange. On dirait dit plutôt un film genre Narnia qu’un véritable rêve. Juliet ignorait totalement la signification de tout ceci, et à vrai dire, elle s’en fichait pas mal. Les rêves disait-on, n’étaient que les reflets de notre inconscient. Soit. Donc dans son inconscient, elle se prenait pour une superwoman, prête à tout pour avoir un ridicule objet, dont elle ignorait totalement ce à quoi il servait. Génial l’inconscient, génial ! Juliet faisait partit du genre de fille très terre à terre. Peut-être même un peu trop d’ailleurs, elle n’avait quasiment pas une once de superstition en elle. Elle ne croyait pas en une quelconque divinité, ni au destin, et encore moins à l’âme-sœur. Quelles bêtises tout ceci. Après ses quelques réflexions matinales, la jeune femme s’habilla : un jean noir et un petit t-shirt à manche courte blanc. Une tenue des plus banales, pour une journée qui serait des plus banales. Cela ne faisait que quelques jours que les cours avaient repris à la MVU, et déjà, elle se sentait lassée. Elle avait envie d’autre chose. Que sa vie bouge un peu…

    Les heures passèrent… lentement. Vers onze heures et demie, son ventre grogna, ce qui fit rire son voisin d’amphithéâtre. Gênée, elle esquiva un petit sourire, puis replongea toute son attention dans les paroles imbuvable de son professeur de droit civique… Assommant. Elle déjeuna avec sa petite sœur à la cafétéria. Bien que Chuck et Juliet fussent si différentes, on pouvait voir à des kilomètres à la rond qu’elles étaient frangines. Elles se disputèrent pendant quelques minutes à propos de leur mère. Ha, cette chère maman, sujet très difficile pour les filles Hawkins. C’était bien un des seul sujet sur lequel elles ne s’entendaient pas. A chaque fois que le mot « maman » était lancé sur le tapis –bien souvent par Juliet d’ailleurs-, les reproches fusaient, et les mots prononcés n’étaient pas tous contrôlés. Mais ça ne les empêchaient pourtant pas de s’appeler le soir même pour se demander mutuellement pardon. Quoi qu’il en soit, la pause du midi ne la mit aucunement de bonne humeur. Elle avait horreur de se disputé avec sa petite sœur, même si parfois, les choses devaient être dites, devaient être mises au clair. L’une comme l’autre étaient têtues et ne lâchaient pas l’affaire. Le début de l’après-midi passe, aussi lentement que les heures du matin. Pendant un intercours, Juliet décida de faire une petite pause pipi.

    « Oh putain, désolé ! » jura un élève de troisième année qu’elle connaissait pas mal. Un geste brusque, et voilà notre jolie Juliet le nez en sang, à cause d’un coude reçu en pleine poire. Et elle n’avait même pas eu le temps d’arriver aux toilettes ! La vessie pleine, la main plaquée sur son nez duquel dégoulinait de grosses gouttes de sang, Juliet était pliée en deux par la douleur qui lui faisait face. Andrew, en bon camarade, mais surtout gêné par sa brutalité posa sa main dans son dos. « Viens, je t’emmène à l’infirmerie » lui dit-il d’une voix rassurante. « Mais non, c’est bon, c’est fini ! » répondit la demoiselle, agacée. Et pour le lui prouver, elle ôta sa main de son visage. Malheureusement, c’est son t-shirt blanc qui trinqua : de belles tâches rouges prirent place. « Viens ! »répéta Andrew en l’attirant vers lui.

    « C’est bon Andy, tu peux aller en cours, ça va aller, ne t’en fais pas. Je ne vais pas me vider de mon sang ! » Répliqua une nouvelle fois Juliet dans le couloir de l’infirmerie. Mais le jeune homme ne lâcha pas l’affaire. Se sentant coupable du coup qu’il venait de lui envoyé en pleine poire, il tenait à la soutenir. « Andy, s’il te plait, va-t-en, c’est bon ! » . Elle ne cachait cette fois plus son agacement, et l’étudiant se résolu à la laisser entrée seule dans l’infirmerie. L’index comprimant sa narine, Juliet ne pu s’empêcher un énorme soupire en apercevant le jeune homme qui était installé sur une chaise, patientant. « Manquait plus que ça… » Railla-t-elle en prenant place plusieurs chaises loin de Dray. Journée de merde quand tu nous tiens…



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