BEAUTY AND THE GREEKS
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 nos sourires ne s'effacent pas.

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nos sourires ne s'effacent pas. Vide
MessageSujet: nos sourires ne s'effacent pas.   nos sourires ne s'effacent pas. EmptyDim 26 Sep - 23:40

pv w/ robyn mcallister. part. I

Aucune soirée n'était jamais identique à l'autre. Et pourtant, Andy avait, depuis trop longtemps déjà, la désagréable impression que, quoiqu'on y fasse, elles se ressemblaient toutes. Rien de ce qui circulait dans son sang ne pouvait changer cela, aucun des lieux où elle atterrissait n'était capable de faire mieux. Aussi, quand elle se réveilla en sursaut, la MDMA agissant encore et menaçant de transformer les prochaines heures en enfer, elle ne fit pas plus attention au corps étendu auprès d'elle, au verre brisé sur le sol ; elle se rhabilla et quitta la pièce en vitesse, cherchant dans la fraîcheur du dehors de quoi se raccrocher à la réalité alternée qui avait adouci sa soirée. Il y avait encore en elle la frénésie, cette énergie électrique qui faisait clignoter le monde alentour. A l'extérieur, il faisait toujours sombre. La lune trônait sur la voûte céleste, les rues étaient vides, le silence possédait quelque chose de paisible, uniquement perturbé qu'il était par le bruit des talons d'Andy contre le bitume. Si elle en avait bien pour un quart d'heure de marche, sur le coup, elle n'avait pas bien pris conscience de la chose, et retournée sur son petit nuage, cela semblait n'avoir pas grande importance après tout.

Elle parvint enfin à sa destination finale : le pavillon des Alpha Kappa Lambda, qui n'était autre que la sororité à laquelle elle appartenait. Il paraissait mort, à une telle heure, peu de lueurs brillant encore dans la nuit noire, les diurnes bavardages emplis de joie s'étant tus. Pourtant, la cuisine, but de son périlleux voyage, demeurait quant à elle illuminée. Andy compris vite pourquoi : la McAllister se tenait en plein milieu de celle-ci. Un sourire, large mais parfaitement faux, vint bientôt barrer son visage, alors que sa voix s'élevait joyeusement – une joie qui était totalement feinte, bien entendu.

- Robyn ! Que fais-tu là à une heure pareille ?

La jeune fille s'approcha du frigidaire, et tira de celui-ci une bouteille de Coca-Cola parsemée d'argent. Un verre, et bientôt, le liquide s'écoulait dans la gorge de la belle ne sachant encore si elle souhaitait redescendre ou demeurer en des sphères inatteignables. Quelque peu rafraîchie, elle parvint à reposer ses yeux sur la frêle créature qui se trouvait à ses côtés. L'histoire n'était pas bien longue ; elle n'en était pas moins complexe pour autant. Pas en question de résumé, mais de sentiments contradictoires venant s'entrechoquer en elle. Andy n'avait jamais saisi ce qui la divisait en la personne de Robyn McAllister. La demoiselle présentait quelque chose d'à la fois fascinant et dérangeant, et elle avait pris le parti de s'en méfier. Le choix de son adversaire, en revanche, semblait avoir été plus clair, et les hostilités avaient rapidement été annoncées. Si elle ne souhaitait pas voir la situation s'envenimer, sans quoi elle s'en serait déjà chargée, Andy n'était pas non plus femme à se laisser marcher sur les pieds. Il était possible qu'également, quelques fois, par simple réflexe de protection, elle attaque la première.

- Ca faisait longtemps qu'on ne s'était pas vues... Tes vacances se sont bien passées ?

Elle se resservit et adressa à sa camarade un sourire amusé. L'ecstasy ne faisait sûrement qu'aggraver son attitude déjà provocante d'ordinaire. Elle ne poussa pourtant pas jusqu'à dire qu'il était si plaisant de la revoir... Elle laissa cela à son interlocutrice, dans le cas où ses réparties se verraient amoindries. Personne n'était à l'abri d'un tel manque d'inspiration, après tout. Elle détestait plus que tout l'ambiance pesante qui s'installait alors. Aucun mot ne devait dépasser l'autre, la politesse était toujours d'usage, les sourires luisants de même. On allait au-delà de ses envies, on testait les limites de celle qui se trouvait face à nous. Heureusement pour Andy, elle avait un allié de taille dans cette bataille : celui-là même qui déréglait ses sens. Il y avait pourtant un mauvais point dans l'histoire : cela pouvait tout aussi bien se retourner contre elle. La partie pourrait alors prendre un tournant décisif, et les règles du jeu, effectuer de brusques changements. Et elle n'était pas sûre de tirer un quelconque intérêt d'un tel revirement de situation.
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nos sourires ne s'effacent pas. Vide
MessageSujet: Re: nos sourires ne s'effacent pas.   nos sourires ne s'effacent pas. EmptyMer 29 Sep - 15:17

Soirée paisible pour la dernière McAllister. Soirée passée dans son rôle de la fille hystérique, qui servait lors de copine d'un garçon, qui avait d'avantage l'étoffe d'une victime. Après l'avoir appelé au minimum une dizaine de fois, et s'être confrontée à un silence radio quelque peu agaçant, elle avait enchainée messages de reproches, inquiétude, paranoïa, puis pardons. Bref, tout se qu'il y a de plus banal. Suite à cette absence au bout du fil, elle décida de se venger en écumant l'alcool d'une des confréries en fête. Malheureusement, il n'y avait eu soirée que chez des bedeaux sans intérêt, et elle se retrouva bien vite à nouveau dans la bâtisse qui lui servait de deuxième maison. Bavardant avec Stella une bonne partie de la nuit, ce fut finalement la cuisine qui l'accueillie en son sein, à l'heure où certains se lèvent. Les habitantes devaient toutes dormir, puisque son tintamarre était la seule activité entre ces murs. S'essayant à des mélanges d'alcools plus ou moins réussit, la demoiselle cultivait une humeur guillerette, oubliant totalement que le lendemain serait remplit d'obligations qui nécessitaient une certaine.. Présence d'esprit. Qu'importe, sur le moment, rien n'importait plus que ses cocktails multicolores. Remuant le mélange avec une paille, elle s'était mise à écrire un énième sms assassin de l'autre main, lorsqu'un son désagréable vint faire siffler ses oreilles. Oubliant toute précaution de goût, elle s'enfila la boisson précipitamment, espérant que cela adoucirait son esprit, au mieux, l'anesthésierait. Avec ce même sourire hypocrite en miroir, le petit cadavre prit une voix excessivement mièvre et douce :

« Mais je t'attendais ! Tu sais que je m'inquiète énormément quand tu rentre aussi tard. Imagine, il aurait pu t'arriver quelque chose de grave. » Elle se mordit la lèvre inférieur, et arbora une mine désolée, haussant les épaules. « Ça serait tellement dommage. Une vraie perte pour la communauté. »

Robyn n'en pensait évidemment pas un mot. C'était physique, caractériel, ses manies et tout se qui constituait sa « sœur » l'insupportait. Dans les meilleurs de ses rêves, l'interlocutrice fuyait la confrérie et allait se réfugier dans d'autres contrées. Mais la mauvaise herbe était tenace. Les racines bien implantées dans la maison, elle n'avait apparemment pas prit le parti de la lâcheté. Alors que certaines aurait vu en cette confrontation constante une source de fatigue et de lassitude, la livide demoiselle prenait un malin plaisir à savourer cette situation. Évidemment, dissimuler une amitié qu'entre sœurs elles se devaient, n'était pas de tout repos. Parfois la colère voulait s'émanciper et cracher aux visages de toutes qu'elle ne supportait pas Andy, et que sa simple vue provoquait un profond sentiment de rage ; mais la raison prenait toujours le dessus. Leur présidente la tenait déjà suffisamment à l'œil, et elle ne voulait pas lui donner une énième raison d'être déçue de son comportement. Ainsi, toute attaque se faisait dans l'isolement, et le venin se camouflait derrière des sourires de circonstances. La jeune McAllister assumait totalement que les coups bas faisaient partit de sa stratégie. D'ailleurs, remarquant l'œil déjà vitreux de sa meilleure ennemie, elle entreprit de lui faire un petit cadeau de sa composition. Tout en répondant à sa seconde provocation -puisque raisonnablement on ne pouvait pas appeler ça acte de courtoisie- elle tourna le dos à la jeune femme, et saisissant deux verres vides, commença à superposer plusieurs couches de jus, avec seulement un fond de Tequila. Soft.

« Vacances géniales, j'attendais justement que tu me pose la question. » Tandis que sa main allait chercher la mignonnette de Vodka qui trainait dans une poche de sa veste, elle accapara l'attention d'Andy, un rictus ne quittant pas ses lèvres. « Enfin, je te raconterais ça en détail à notre prochaine soirée pyjama. »

Le mini récipient se vida de son contenu dans le verre destiné à sa compagnie, et elle replaça ce premier discrètement à son emplacement originel. Saisissant les rafraichissements, Robyn tendit l'empoisonné à l'étudiante avec un air quasi amical.

« Tient, je t'ai préparé un petit truc à boire, c'est bien mieux que ton coca. Enfin, juste de quoi te remettre en forme. » Ou le contraire. Plutôt le contraire à vrai dire. Entrechoquant les verres l'un contre l'autre : « On trinque à notre amitié ? Cul sec évidemment, ce n'est pas un peu de Tequila qui fait peur à demoiselle Andy, n'est ce pas ?  ». Son visage se fissurait en un sourire sincère, jubilant à l'idée du liquide brulant la gorge de son « amie ». Une simple grimace de sa part, et elle serait la plus heureuse des femmes.
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MessageSujet: Re: nos sourires ne s'effacent pas.   nos sourires ne s'effacent pas. EmptyMer 6 Oct - 19:16

Avoir imaginé que Robyn puisse ne pas être en forme ce soir-là était un espoir un peu trop grand. Elle était au sommet de sa forme, à tel point que la niaiserie s'insinuant dans ses paroles avait plus de chances de lui donner la nausée que l'alcool ingéré cette soirée-là. Andy essuya les sous-entendus douteux qui n'étaient plus chez elle qu'une affaire coutumière, et continua de se broyer les joues à tant étirer ses lèvres. Elle pouvait parfaitement déceler le pathétisme de cette situation, sans parvenir à y mettre un frein pourtant. La demoiselle était certaine qu'aucun de ses mots ou de ses gestes ne pouvait réparer cette relation boiteuse qui s'était formée entre elles, ou même calmer l'espace de quelques secondes la sournoiserie dont Robyn ne cessait de faire preuve à son égard. C'était devenu un automatisme. Elle n'avait jamais à y réfléchir, ses répliques s'échappaient d'elles-mêmes, venant se heurter contre celles de son adversaire. C'était un jeu qui ne vous offrait qu'une courte satisfaction, sans que vous ne puissiez entrevoir l'état d'un futur. Il aurait été prétentieux de dire qu'il n'y en avait aucun. Bien malgré nous, toute relation évoluait, à moins qu'elle ne tire ses sources dans l'indifférence.

- Ou bien lundi soir... Tu as dû entendre parler de l'évènement qui secouerait le campus... A ce propos, il faut que je te montre ça, j'ai trouvé la tenue idéale pour toi, ton nom m'a immédiatement traversé l'esprit. Un froncement de sourcils qui ne dura pas plus d'une demie-seconde traversa le visage de l'eurasienne. Quoique, tout bien réfléchi, grâce à ta créativité, n'importe quelle pièce de ton dressing pourrait faire l'affaire.

C'était sûrement cette faiblesse, ce refus de se laisser aller à la détruire tout à fait, qui avait empêché Andy de signaler le peu d'attachement qu'elle portait à la McAllister à son alliée dans l'adversité, qui n'était autre que Chuck Hawkins, également présidente de la sororité à laquelle les deux filles appartenaient. Ou bien le désir de ne pas la mêler aux affaires d'ordre intérieur avait-il lui aussi fait pression. La jeune Adkins laissa ses yeux suivre les mouvements de la piquante Robyn, alors que cette dernière s'affairait. On aurait pu croire qu'elle cherchait à découvrir quelque chose, à soulever une couche qui aurait recouvert son être, à élucider le mystère planant sur leurs rapports d'une cordialité dévastatrice. Il fallut bientôt se ressaisir, alors qu'un sourire angélique la guettait, et qu'une main frêle lui tendait un verre dont elle ne doutait pas de la toxicité. Que sa voisine de chambre prenne soin d'elle n'avait rien d'une option envisageable, qu'elle souhaite se montrer serviable était tout aussi peu crédible que la précédente solution. Il n'était pourtant pas question de refuser un présent ou de se montrer méfiante, cela aurait été rendre les armes avant même que la partie ne soit entamée.

- Tu te montres toujours si attentionnée... Fais-moi penser à te renvoyer l'appareil, un de ces quatre.

C'est là que sa camarade commit une erreur, certainement. Alors qu'elle commentait son état de fatigue, les yeux d'Andy s'illuminèrent, soudainement teintés de sadisme. Elle porta la boisson à ses lèvres, se dépêchant d'en finir. L'alcool ne pouvait pas lui faire grand mal à ce stade-ci : elle en avait tant ingéré qu'il s'insérait presque dans son organisme afin d'apaiser une soif insatiable, de ne pas laisser à l'anesthésie la possibilité de chuter. Pourtant, elle dû bel et bien se contenir pour ne pas lui offrir cette grimace qui l'aurait tant réjouie : le mélange ayant été réalisé dans ce récipient était aussi douteux que gouteux. Quand son ventre cessa de protester, elle déposa son verre sur la table, et son sourire retrouva très vite sa place tandis que sa main, elle, parcourait une poche à la profondeur incertaine. Un sachet en fût tiré, qui vint s'écraser sur la table de la cuisine, le mouvement de poignet d'Andy ayant presque réussi à le faire atterrir sous le nez de Robyn. Il ne contenait plus qu'un seul cachet, une capsule rouge et blanche qui la narguait encore. Son regard se détacha bientôt du plastique pour venir défier l'insupportable teigne se tenant fièrement devant elle.

- Ma forme se porte à merveille. C'est toi qui faiblit, dirait-on, et je crains que tes cocktails, bien qu'excellents, ne suffisent pas. Fais pas cette tête, tu sais bien que tout ce qui est à moi est à toi... Je te jure que ça ne me dérange pas. Et si je peux rendre service à Kobe au passage, ça me fait plus que plaisir.

MDMA, ecstasy, pilule de l'amour... Elle portait bien des noms et créait tout autant de mythes. Notamment celui d'être un aphrodisiaque, ce qui n'était pas vrai à proprement parler. Elle se contentait d'exacerber vos sens, le tactile en premier, et comprenait bien d'autres facettes à ce sujet d'un intérêt tout particulier... Quelle parade allait-elle utiliser pour se sortir de là ? Lui demander de profiter d'un tel présent aurait été bien trop demander à Robyn. Qu'importe la haine qu'elle semblait lui vouer, elle n'opérerait pas de tels changements dans sa vie pour éviter de donner satisfaction à Andy, ou tout du moins, le contraire la surprendrait énormément.

j't'avais dit, pire que pourri huhu
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