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 wonderful world ♦ Reine

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wonderful world ♦ Reine Vide
MessageSujet: wonderful world ♦ Reine   wonderful world ♦ Reine EmptySam 2 Oct - 13:50

    La première chose en se levant le matin est d’éteindre son réveil. Dans le cas d‘Oscar, ça avait été de l’envoyer contre le mur. Tout simplement parce que ce bruit à répétition lui donnait encore plus mal à la tête que l’alcool qu’il n’avait pas ingurgité la vieille. Une bonne dose, ouais, mais pas pour lui, ni les autres petits plus, comme certains disent. C’est fou comme il est simple de trouver un sachet d’héroïne de nos jour, ou même n’importe quoi. Le pire, ce sont les vendeurs. Ils sont tous… trop jeunes, trop innocents à la base pour se retrouver au bout d’une ruelle même pas sombre à vous filer un sachet. On a tout de suite envie de les secouer un grand coup et de leur demander comment ils en sont arrivé là, mais finalement c’est pas nos affaires, alors… Ouais, il lui arrivait de prendre quelque chose d’autre qu‘un simple verre. Mais ça s’arrêtait là. Aucune forme d’addiction n’était venu hanter ses journées, comme l’assure toute bonne pub anti drogue qui se respect. Et oui, ça peut passer pour le super voyage du petit gars en manque de sensation fortes… appelez ça comme vous voulez, depuis belle lurette, il méprisait les lignes blanches. En bref, la vieille, Oscar avait été retrouver une amie qui, comme pas mal de fois, avait prit quelques verres, et une ligne, une seule, juré craché. En plus, elle l‘avait soit disant tout de suite regretté, mais bon… ça fait partie de la jeunesse, et le regret avait laissé place à une joie fictive, et à un appel au jeune homme, en fin de soirée, pour qu‘il vienne la chercher. Il avait instauré ça avec certaines personnes: il avait tellement vu de filles se faire accoster par des personnes un peu trop étranges qu‘il préférait se lever en plein milieu de la nuit et éviter quoi que ce soit. Il c’était alors couché vers 5 heure, après avoir ramené la jeune femme, et à 7 heure 30, ledit réveil c’était enclenché. Tant pis, de toute façon c’était la même chose tout les matins. Et puis il fallait bien se lever. Alors, il passa directement sous la douche histoire de se dégager de la veille. Enfilant, pendant qu’un cachet d’aspirine fondait dans la salle de bain, des vêtements qui ne sentaient pas la clope, il enchaîna sa matinée. L’aspirine et une tasse de café plus tard, le voilà parti.

    Je vous épargne le « mais qu’es ce que tu fais déjà debout Schiers, on est dimanche », et autre « alors hier soir ?». Parce que depuis longtemps, les gens de sa confrérie avaient compris qu‘il était préférable de laisser les gens un peu seul, le matin, en particulier Oscar. Surtout que le jeune homme ne parlait presque pas le matin, et qu’il se résignait à répondre par de simple non ou oui, qui convenaient à force à ceux qui le connaissaient. Alors au final… oui, peut importe. Il passa bien vite la porte, laissant glisser sur son visage les premières lueurs de la journée. Alors, errant dans les rues, la question du quoi faire ne se posa même pas à lui. L’évidence se trouvait dans le ciel. Un magnifique soleil, pour une fois, le décida à se rendre vers cet endroit qu‘il affectionnait tant. Après quelques minutes de marche sans but, il arriva devant le lac Michigan: la tranquillité rêvée. Il se dirigea vers l‘eau, jetant comme toujours un regard vers l‘horizon, avant de s’asseoir au bord du point d’eau. La fraîcheur de l’endroit combinée aux rayons du soleil qui venaient frapper sa peau finirent de le convaincre qu’il avait fait le bon choix. Il savait aussi que dans quelques heures, il irait la retrouver, alors dans le fond… il se contre fichait que le réveil ai été dure ce matin. Ouvrant alors le livre qu’il avait en main depuis qu’il était sortit de chez lui à la page où il c’était arrêtée l’avant-veille, Oscar reprit le court de son récit. Philip Carey en était a
    à ses 17 ans, et déjà pas mal de question en tête. Un ado, quoi…

    Il avait passé sa journée dehors, et la nuit commençait tomber sur Ann Arbor. Un coup d’œil à sa montre, et le jeune homme se rendit compte du retard qu’il avait pris, plongé dans son livre. Pas la temps de penser plus que ça, il reprit les chemins de la fac, à grandes enjambées. Direction l‘auditorium, où elle devait se trouver, comme à son habitude. Quelques minutes plus tard, c’est essoufflé mais en silence qu’il entra dans ce lieu sacré, cherchant du regard la silhouette féminine de l’être aimé. Qu’il ne tarda pas a trouver, laissant s’afficher sur ses lèvres un sourire d’une infime tendresse. S’approchant a pas lent, il se pencha derrière elle, pour venir lui murmurer a l’oreille

    « Bonsoir, étrangère. »

    Qu’elle pouvait être belle lorsqu’elle jouait… capturer l’instant, encore et encore.
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wonderful world ♦ Reine

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